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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:39

Ma chéri  
je croi kojourdhui  
il est venu le tps de te dire  
que je tien a twa et tadmir  
 
On a uni nos langue a minui  
ce n'été pa une erreur ou 1 pari  
ct juste passskon en avé envi  
é mwa je me senté tro mimi  
 
mé tu M etre entouré de meK  
jte lavou ca me clou le bec  
pk vouloir attirer lattenssion  
Qd on a ski fo a la maisoN??  
 
alor je voudré bi1 savoir  
si je me fé de fo espoir  
ou si vraimen tu ti1 a mwa  
mon tit coeur en chocolat  

 

Quand un Kévin essaie de faire un "poème"...

 

 

Par Gaby et Miloche

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:25

 

Bizarre la vie !

Les uns, en naissant, ils trouvent tout
A la portée de leur main.
D'autres n'ont rien
Ils souffrent dans l'ombre
Et se tortillent de faim.

Les uns marchent, mangent et rient
Inconscients de leur fortune
D'autres ont le corps en ruine
Et prisonniers de leur lit, impuissants
Ils s'étonnent de comment
Les autres peuvent bouger ainsi
Et maudissent le terrible sort et la santé.

Les uns ont une famille
Qui les réchauffe et les unit.
D'autres sont rongés par la solitude
Ennemi pire que les rides.
Reclus, ils vivent seuls
Et l'Ennui les écrase entre ses meules.

A cet instant
Les uns viennent à la vie en criant
Alors que d'autres, non loin d'eux,
La quittent en agonisant
Leurs adieux

 

By Anthony .M

 

 

Avis

 

Ce poème fait réfléchir aux  réalités de  la vrai vie  , et j'ai choisi ce poème afin que nous prenions conscience de l'opportunité que nous avons  et qu'il faut arrêter  de se plaindre  , Chance, Inégalités, Malchance, Pauvreté, Richesse, Vie) .



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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:17
Adieu !



L’amour est libre il n’est jamais soumis au sort
O Lou le mien est plus fort encor que la mort
Un cœur le mien te suit dans ton voyage au Nord

Lettres Envoie aussi des lettres ma chérie
On aime en recevoir dans notre artillerie
Une par jour au moins une au moins je t’en prie

Lentement la nuit noire est tombée à présent
On va rentrer après avoir acquis du zan
Une deux trois A toi ma vie A toi mon sang

La nuit mon coeur la nuit est très douce et très blonde
O Lou le ciel est pur aujourd’hui comme une onde
Un cœur le mien te suit jusques au bout du monde

L’heure est venue Adieu l’heure de ton départ
On va rentrer Il est neuf heures moins le quart
Une deux trois Adieu de Nîmes dans le Gard

4 fév. 1915


Adieu - Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

 

Ce poème écrit par Guillaume Appolinaire  pendant la première guerre mondiale est un hommage a LOU (Louise de Coligny Chatillon ) sa fiancée .

Ce poème parle de l'amour d'un homme pendant la guerre , de la difficulté à  avoir des nouvelles de l'autre .

J'aime ce poème car il parle d'une période où l'amour est difficile mais tout de même présent .


 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:13

Cet instant

Avec mon sang aux mille oiseaux
J'ai marché tout au long de la terre
J'ai ri de l'argile
J'ai renié le temps
J'ai su parler à l'étranger

Avec mon sang couleur de jour
J'ai dit oui à la mort et à son innocence
J'ai refusé la nuit.

Andrée Chedid ("Textes pour un poème" - Éditions G. L. M.- Paris, 1950 et Éditions Flammarion 1987) 

 

Jeunesse

Jeunesse qui t'élances
Dans le fatras des mondes
Ne te défais pas à chaque ombre
Ne te courbe pas sous chaque fardeau
Que tes larmes irriguent
Plutôt qu'elles ne te rongent
Garde-toi des mots qui se dégradent
Garde-toi du feu qui pâlit
Ne laisse pas découdre tes songes
Ni réduire ton regard
Jeunesse entends-moi
Tu ne rêves pas en vain.

Andrée Chedid (texte "Tant de corps et tant d'âme", dans le recueil "Poèmes pour un texte 1970-1991", éditions Flammarion, 1991)

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:13

 

« Dit de la force de l'amour  »

                                        Paul Eluard


Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère

Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal

La lumière toujours est tout près de s'éteindre
La vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe

Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas
J'entends le feu parler en riant de tiédeur
J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert

Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la
terre

Tu rêvais d'être libre et je te continue.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:08

 

Imagine le futur…

Imagine qu'avant à l'air libre on pouvait respirer
Sans masque à oxygène, en tout liberté
Un peu partout des arbres poussaient, verts
Et égayaient de leur branchage le ciel clair.

Il y avait des animaux vivant dans les forêts,
Des fleurs par milliers que les abeilles butinaient
On vivait jusqu'à devenir grands-parents,
Certains atteignaient même l'âge de cent ans !!!

La mer, elle, foisonnait de divers crustacés
Elle était d'un bleu pur, on pouvait s'y baigner
Imagine, sur la plage, par centaine, des enfants
S'amusant dans les vagues, leur écume fuyant.

Imagine le soleil se couchant sur la plage
Adoucissant de sa chaleur le plus brut des visages
Réchauffant la peau tout autant que le cœur
Imagine qu'on ne vivait pas constamment dans la peur.

Imagine que tout cela n'est autre qu'un passé
Que nos ancêtres, en l'état, n'ont pas voulu nous léguer.
Eux qui possédaient la plus belle des demeures où habiter
Ils en ont fait un monde où la haine continue de régner.

Perdus dans leur confort, leurs richesses matérielles,
Ils ont ruiné la Terre, ainsi que ces merveilles.
Ils dénaturèrent même le cycle des saisons
Installant le chaos sans apparentes raisons.

Seulement le désir de gagner plus d'argent
Leur a fait nous léguer ce bien triste présent
Une Terre ravagée, où l'on peine à survivre
Une Terre, où un jour, il a fait si bon vivre.

Aujourd'hui l'espérance de vie ne dépasse pas trente ans
On n'a même plus le temps de rester des enfants
Le soleil nous contraint à nous cacher dans l'ombre
L'Humanité, quant à elle, en a fini et sombre.

Imagine… S'ils avaient réfléchi aux conséquences
Si l'égoïsme n'avait pas aveuglé leur clairvoyance
Peut-être aurait-ils pu nous léguer un monde vivable
Nous ne demandions pas plus, nous qui sommes misérables


Imagine le futur…

 

 

By Anthony .M

 

Avis

 

 

J'aime ce poème car il exprime énormément , comme tout ce qu'il écrit en même temps. Il exprime ses idées avec une telle force dans les mots... que c'est effrayant et captivant , on a le goût de l'aventure et de l'imagination ce-ci s'exprime dans les sensations ( de Terre , Future , tristesse ...)

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 14:55

Au bord de la mer

Vois, ce spectacle est beau. - Ce paysage immense
Qui toujours devant nous finit et recommence ;
Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant aux yeux ;
Ce chaume où l'on entend rire un groupe joyeux ;
L'océan qui s'ajoute à la plaine où nous sommes ;
Ce golfe, fait par Dieu, puis refait par les hommes,
Montrant la double main empreinte en ses contours,
Et des amas de rocs sous des monceaux de tours ;
Ces landes, ces forêts, ces crêtes déchirées ;
Ces antres à fleur d'eau qui boivent les marées ;
Cette montagne, au front de nuages couvert,
Qui dans un de ses plis porte un beau vallon vert,
Comme un enfant des fleurs dans un pan de sa robe ;
La ville que la brume à demi nous dérobe,
Avec ses mille toits bourdonnants et pressés ;
Ce bruit de pas sans nombre et de rameaux froissés,
De voix et de chansons qui par moments s'élève ;
Ces lames que la mer amincit sur la grève,
Où les longs cheveux verts des sombres goëmons
Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts ;
Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue ;
Ici cette charrue, et là-bas cette proue,
Traçant en même temps chacune leur sillon ;
Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon ;
Et là-bas, par-delà les collines lointaines,
Ces horizons remplis de formes incertaines ;
Tout ce que nous voyons, brumeux ou transparent,
Flottant dans les clartés, dans les ombres errant,
Fuyant, debout, penché, fourmillant, solitaire,
Vagues, rochers, gazons, - regarde, c'est la terre !

Et là-haut, sur ton front, ces nuages si beaux
Où pend et se déchire une pourpre en lambeaux ;
Cet azur, qui ce soir sera l'ombre infinie ;
Cet espace qu'emplit l'éternelle harmonie ;
Ce merveilleux soleil, ce soleil radieux
Si puissant à changer toute forme à nos yeux
Que parfois, transformant en métaux les bruines,
On ne voit plus dans l'air que splendides ruines,
Entassements confus, amas étincelants
De cuivres et d'airains l'un sur l'autre croulants,
Cuirasses, boucliers, armures dénouées,
Et caparaçons d'or aux croupes des nuées ;
L'éther, cet océan si liquide et si bleu,
Sans rivage et sans fond, sans borne et sans milieu,
Que l'oscillation de toute haleine agite,
Où tout ce qui respire, ou remue, ou gravite,
A sa vague et son flot, à d'autres flots uni,
Où passent à la fois, mêlés dans l'infini,
Air tiède et vents glacés, aubes et crépuscules,
Bises d'hiver, ardeur des chaudes canicules,
Les parfums de la fleur et ceux de l'encensoir,
Les astres scintillant sur la robe du soir,
Et les brumes de gaze, et la douteuse étoile,
Paillette qui se perd dans les plis noirs du voile,
La clameur des soldats qu'enivre le tambour,
Le froissement du nid qui tressaille d'amour,
Les souffles, les échos, les brouillards, les fumées,
Mille choses que l'homme encor n'a pas nommées,
Les flots de la lumière et les ondes du bruit,
Tout ce qu'on voit le jour, tout ce qu'on sent la nuit ;
Eh bien ! nuage, azur, espace, éther, abîmes,
Ce fluide océan, ces régions sublimes
Toutes pleines de feux, de lueurs, de rayons,
Où l'âme emporte l'homme, où tous deux nous fuyons,
Où volent sur nos fronts, selon des lois profondes,
Près de nous les oiseaux et loin de nous les mondes,
Cet ensemble ineffable, immense, universel,
Formidable et charmant, - contemple, c'est le ciel !

Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe ;
Mais quand ton sein palpite et quand ton oeil reluit,
Quand ton pas gracieux court si léger sur l'herbe
Que le bruit d'une lyre est moins doux que son bruit ;

Lorsque ton frais sourire, aurore de ton âme,
Se lève rayonnant sur moi qu'il rajeunit,
Et de ta bouche rose, où naît sa douce flamme,
Monte jusqu'à ton front comme l'aube au zénith ;

Quand, parfois, sans te voir, ta jeune voix m'arrive,
Disant des mots confus qui m'échappent souvent,
Bruit d'une eau qui se perd sous l'ombre de sa rive
Chanson d'oiseau caché qu'on écoute en rêvant ;

Lorsque ma poésie, insultée et proscrite,
Sur ta tête un moment se repose en chemin ;
Quand ma pensée en deuil sous la tienne s'abrite,
Comme un flambeau de nuit sous une blanche main ;

Quand nous nous asseyons tous deux dans la vallée ;
Quand ton âme, soudain apparue en tes yeux,
Contemple avec les pleurs d'une soeur exilée,
Quelque vertu sur terre ou quelque étoile aux cieux ;

Quand brille sous tes cils, comme un feu sous les branches,
Ton beau regard, terni par de longues douleurs ;
Quand sous les maux passés tout à coup tu te penches,
Que tu veux me sourire et qu'il te vient des pleurs ;

Quand mon corps et ma vie à ton souffle résonnent,
Comme un tremblant clavier qui vibre à tout moment ;
Quand tes doigts, se posant sur mes doigts qui frissonnent,
Font chanter dans mon coeur un céleste instrument ;

Lorsque je te contemple, ô mon charme suprême !
Quand ta noble nature, épanouie aux yeux,
Comme l'ardent buisson qui contenait Dieu même,
Ouvre toutes ses fleurs et jette tous ses feux ;

Ce qui sort à la fois de tant de douces choses,
Ce qui de ta beauté s'exhale nuit et jour,
Comme un parfum formé du souffle de cent roses,
C'est bien plus que la terre et le ciel, - c'est l'amour !

 

By Anthony .M

 

 

Aviis

 

Ce texte est un texte écrit avec beaucoup vivacité et un style impérieux  qui cache de nombreuses causes , notament l'envie d'exprimer l'amour de la nature ,  ce poème résume l'amour et la beauté de la nature , comme nous le savons tous victor hugo a été énormément inspiré de la nature .

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 11:58

Le miracle de la foie

 

 

L'éternel Dieu du haut de la cime
Entend chaque prière à lui adressée
Sur leurs lits de mort par ses protégés

Menacés de brûler aux flammes de l'enfer,
Ils chantent les louanges du fils
Rejeté et humilié sur la terre
A coups de fouet par ceux que du diable sont les complices.
Chérubins du diable en des temps favorables,
Leur servitude n'a que peu duré car
En des temps de misère il n'y eu que Dieu qui par
Sa bonté et sa grâce soulagea leurs cœurs meurtris et regrettables.

De tous les dieux vivants et disparus celui-ci
Est le sauveur et le rédempteur, et unit

L'amour qu'il porte est si grand que même
Abattu, il prône l'amour et pardonne à ceux qui ne l'aiment

Faisant du pardon son allié favori, il
Oublie et pardonne les péchés de ceux qui le suivent
Indolents et joyeux pour servir et avoir la vie éternelle.


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